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Article d'un journaliste turc sur les analyses de Pierre Lellouche : "Discussions sur l'Ukraine, de l'Alaska à Washington ! La victoire de Poutine, la fin de l'empire du mensonge"
Publication: 24 août 2025, 13h21
Traduction du turc (de google, sans garantie) !
Les applaudissements et l'accueil chaleureux du président américain Trump au président russe Poutine en Alaska le 15 août ont suscité une vive surprise parmi les dirigeants mondialistes européens et la presse atlantiste. Trump avait décidé de rencontrer Poutine sans en informer ses « alliés » européens et en les excluant ouvertement.
Dans un article intitulé « Un tournant dans la résolution pacifique de la crise ukrainienne » paru sur le site New Eastern Outlook, Veniamin Popov écrivait : « Les analystes américains et ouest-européens affirment que le sommet d'Alaska constitue non seulement une étape importante dans la résolution de la crise ukrainienne, mais aussi un tournant majeur dans la politique mondiale, notamment l'instauration d'un nouvel équilibre des pouvoirs. »
C'est précisément ce qui a exaspéré les mondialistes européens. Les observations de Pierre Lellouche, expert en relations internationales et ancien ministre français, sont remarquables : « Aujourd’hui, nous constatons que le président américain a changé, et Biden n’est plus président. Nous avons un Trump qui ne veut pas de cette guerre, qui ne veut pas s’impliquer, qui ne veut même pas envoyer d’armes directement, qui veut que les Européens achètent les armes et les donnent aux Ukrainiens, et qui plus est, exige que les Ukrainiens remboursent l’argent qu’ils ont dépensé. Les Européens paniquent, car ils ne sont pas prêts. Les temps changent. Pendant 75 ans, nous avons été habitués à la sécurité constante et gratuite assurée par les Américains. Et maintenant, soudain, ils disent qu’ils ne sont plus intéressés. Prenez soin de vous. »
LES DIRIGEANTS MONDIALISTES DE L'EMPIRE DU MENSONGE
L'annonce par Trump de sa rencontre avec Poutine en Alaska le 13 août a alarmé les dirigeants mondialistes européens. Ils ont réagi rapidement en quelques heures. Le président français Emmanuel Macron, le Premier ministre britannique Keir Starmer, la Première ministre italienne Giorgia Meloni, le chancelier allemand Friedrich Merz, le Premier ministre polonais Donald Tusk, le président finlandais Alexander Stubb et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ont rapidement négocié et publié une déclaration commune. Dans les sections suivantes de cet article, je désignerai ces dirigeants par le terme « dirigeants mondialistes de l'empire du mensonge ». Car, le 18 août, ce même groupe, accompagné de Zelensky, se rendrait à Washington et s'assiérait devant le président américain Trump à la Maison-Blanche, tels des étudiants ayant commis un crime.
Avant d'aborder la Maison-Blanche, abordons les théories pro-ukrainiennes et anti-russes que ces dirigeants européens promeuvent depuis six mois.
Les mondialistes européens battent l'eau en l'air
Incapables d'affronter Trump de front, ces mondialistes asservis ont publié une déclaration affirmant : « Nous saluons les efforts du président Trump pour mettre fin au massacre en Ukraine, mettre un terme à la guerre d'agression menée par la Fédération de Russie et instaurer une paix et une sécurité justes et durables en Ukraine », et offrant leur soutien à Trump.
Ils ont ensuite énuméré les conditions posées par Trump, que ce dernier aurait ignorées jusqu'ici : « Notre soutien à l'Ukraine et notre pression sur la Russie se poursuivront » et « Le sort de l'Ukraine ne peut être décidé sans l'Ukraine et l'Europe. » Ils ont ensuite répété la même rhétorique, soulevant les questions des « garanties de sécurité de l'Ukraine » et d'un « cessez-le-feu ». Avant même la rencontre, Macron a rencontré Starmer et Merz et a exigé que les « futures négociations » – incluant Zelensky – se tiennent sur le sol européen. Ces chefs de guerre invitent désormais Poutine, qu'ils ont qualifié de « criminel de guerre qui sera arrêté dès qu'il mettra le pied dans plus de 100 pays », comme le rappelle The Guardian, sur le sol européen.
L'Europe contrôlée par les États-Unis a aggravé la crise
Le média chinois Global Times a évalué la déclaration comme suit (*) : « Loin d’aborder l’accord de paix proposé par Trump, la déclaration, en menaçant de nouvelles sanctions la Russie, a mis en lumière les divergences entre l’Europe et les États-Unis et la complexité de la résolution de la crise ukrainienne. Le continent européen a encore un long chemin à parcourir pour parvenir à une paix et une stabilité durables. » Global Times écrit : « Cette attitude européenne, combinée à sa dépendance sécuritaire et stratégique envers les États-Unis, ainsi qu’à sa confiance aveugle dans le Partenariat transatlantique, a grandement contribué à l’escalade de la crise. »
Les exigences de la Russie fixent l'ordre du jour
En Alaska, la Russie et les États-Unis ont tenu un sommet, l'Europe étant exclue de la table des négociations et les exigences russes dictant l'ordre du jour. Les conditions de Moscou ont eu un effet dissuasif sur Kiev, Bruxelles et Londres ; la reconnaissance de nouvelles réalités territoriales (Donetsk, Louhansk, Zaporijia et Kherson) a été prise en compte. Dix ans s'étaient écoulés depuis que la Crimée avait rejoint la Russie ; elle était hors de question dans les négociations. Une garantie que l'Ukraine n'adhérerait pas à l'OTAN, un point maintes fois répété par l'administration Trump, était nécessaire. Des restrictions au déploiement de troupes occidentales près des frontières russes (le déploiement de troupes de l'OTAN en Ukraine, en particulier, en tant que soi-disant « garantie de sécurité », a été déclaré d'emblée une ligne rouge pour la Russie), l'arrêt des livraisons d'armes à l'Ukraine (la poursuite des livraisons d'armes tout en exigeant simultanément un « cessez-le-feu » témoigne de l'hypocrisie occidentale typique) et l'octroi d'un statut spécial aux Russes en Ukraine.
LE PARADOXE DE POUTINE DANS LES MÉDIAS OCCIDENTAUX
Larry C. Johnson, dans son article intitulé « Sommet Poutine-Trump : triomphe pour Poutine, désastre pour les néoconservateurs », paru sur Sonar21.com, affirme avoir suivi la rencontre Poutine-Trump sur Fox News et poursuit : « Avant que Trump et Poutine ne se présentent devant la presse, les commentateurs ont qualifié Poutine à plusieurs reprises de monstre, de meurtrier, d’autoritaire malfaisant et de tueur d’enfants. Ces insultes ont été répétées par de nombreux soi-disant journalistes et présentateurs de journaux télévisés. C’était pathétique. Lorsque Poutine a pris le micro et a commencé à parler, le monde néoconservateur s’est effondré… Poutine a refusé d’abandonner la moindre de ses positions antérieures sur les exigences russes de mettre fin à la guerre en Ukraine. Il a réaffirmé que la racine du problème réside dans ses racines plus profondes : l’expansion de l’OTAN vers l’Est. Trump, quant à lui, a enfoncé un clou en argent dans le cœur des vampires néoconservateurs qui mouraient d’envie d’apprendre que Trump avait forcé Poutine à accepter un cessez-le-feu. »
La presse occidentale a été perturbée par ce sommet. « L'objectif de Vladimir Poutine lors de ce sommet était d'abord de gagner en prestige, puis de gagner du temps. Il a gagné sur les deux tableaux : l'accueil grandiose réservé au président américain sur le sol américain a restauré sa réputation internationale après avoir été qualifié de paria en Europe », a écrit Sylvie Kauffmann, chroniqueuse au Monde. Selon The Guardian, « Trump a déroulé le tapis rouge à un criminel de guerre qui aurait été arrêté dès son arrivée dans plus de 100 pays. » Antoine Rondel, du journal Libération, a rapporté que le sommet entre Donald Trump et son homologue russe avait trouvé un écho unique auprès du maître du Kremlin, une victoire symbolique.
Le correspondant de CNN à Anchorage a noté que ce sommet « rauque » « s'est transformé en une scène pour la diplomatie de Poutine ». El País a écrit : « Poutine a obtenu ce qu'il désirait le plus de cette rencontre : une séance photo avec le président américain sur le sol américain, devant des avions et des soldats américains. Trump, en revanche, a consolidé l'image du pacificateur qu'il recherchait. »
LES DEUX DIRIGEANTS SONT REPARTIS SATISFAIT
Les deux dirigeants ont tenu une conférence de presse à l'issue de leur rencontre. Poutine a salué l'atmosphère « constructive et respectueuse » des négociations : « Je tiens à remercier Trump pour notre coopération et nos échanges amicaux et confiants. L'important est que les deux parties soient déterminées à obtenir des résultats. Nous constatons que le président américain sait clairement ce qu'il veut, se soucie sincèrement du bien-être de son pays et comprend les intérêts nationaux de la Russie », a-t-il déclaré. Dans son discours, Poutine a également adressé un message à l'Europe : « Nous espérons que Kiev et les capitales européennes aborderont les événements actuels de manière constructive et ne chercheront pas à créer des obstacles ou à perturber les progrès en cours par des provocations ou des complots en coulisses. »
Le président américain a qualifié la réunion de « très productive » et a souligné que des « progrès significatifs » avaient été réalisés. Notant la réunion « 10 sur 10 », Trump a décrit la Russie comme une « puissance forte ». « Nous avons eu une réunion très productive et sommes parvenus à un accord sur de nombreux points. Il ne reste que quelques points à régler », a déclaré Trump, concluant son discours par : « À bientôt, probablement très bientôt. » Poutine a répondu : « À la prochaine à Moscou. »
par : Ali Riza Tasdelen Rédacteur de journal

Palestinian recognition is a political gesture, not a strategy

  • Taipei Times
  • 3 Aug 2025
  • BY MARC CHAMPION

The UK and France, the two countries most responsible for Israel’s creation, are set to punish Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu and his government for their abuses in Gaza by recognizing a Palestinian State. Would it make a blind bit of difference to suffering in the Strip, or bring the creation of a Palestinian state any closer? Probably not.

These decisions are not as they are being sold. They are not considered foreign policy measures, crafted to push Israel’s government to end the war, flood Gaza with food and medical aid, and kickstart a political process that would give hope for a future settlement. Suspending military aid to Israel might possibly help with that. Threatening to recognize a state of Palestine would not.

First, British Prime Minister Keir Starmer and French President Emmanuel Macron acted primarily for domestic political reasons. As Pierre Lellouche, a former Cabinet minister in rightof-center French governments, wrote recently in an op-ed for Le Figaro, Macron is a lame duck leader desperate for relevance. He acted in response to a strong proPalestinian movement at home and a need to be seen as a player on the global stage.

Starmer was facing rumbles of revolt within the Labour Party that he leads and the makings of a Gaza-fueled insurgency to his left, in the form of a new party created by former Labour leader Jeremy Corbyn. Each poses significant political threats to Starmer and his government, and Palestinian recognition is one way to counter them.

As if to redress some of the criticism, Macron on Tuesday joined 14 other countries at the UN — including Canada and Australia — in calling for Palestinian recognition. The preamble hammered Hamas and tried to address some of the obvious obstacles to Israeli agreement. None of those wishes included a means for implementation.

The UK was not a signatory, but unlike Macron, Starmer could say that he gave his decision teeth by making recognition of a Palestinian state contingent: He said he would not take the step if Israel agrees to a ceasefire in Gaza by September. That sounds smart; it uses the threat of recognition as potential leverage to secure a ceasefire and relief for Gaza. However, the UK’s conditions place leverage in the wrong hands.

Hamas has an equal say in any ceasefire. Indeed, it just rejected another deal. And thanks to Starmer, Hamas now has an incentive to make sure there is no truce before September, even if Netanyahu decides to accept one. At that point, Hamas’ refusal to lay down its arms, go into exile or hand over remaining hostages would, indeed, be rewarded

— with recognition. A terrorist organization at risk of losing its popular support base, after it deliberately provoked Israel into an invasion that has had only disastrous consequences for Gazans, would be able to point to a political win.

So why not just focus on Hamas instead? Why not offer it British recognition of a Palestinian state if — and only if — it agrees to a ceasefire, and gives up its hostages, weapons and control over Gaza? The reason is that this threat would not solve Starmer’s problem at home, where Israel is seen as the guilty party in need of pressure and punishment. Plus, Hamas does not actually want a two-state solution. Its goal is to eliminate the Jewish state and establish Islamic rule across all of Palestine. Nor does it care about continued civilian suffering, which it has instrumentalized for its jihad.

The bottom line is that recognition would remain little more than gesture politics until the leaders of the Jewish-Israeli and Arab-Palestinian populations negotiate to create the prerequisites of Palestinian statehood. Those are set out by a 1933 convention as defined borders, a permanent population, a government and the ability transact with other states. Palestine does not yet have these. There are already more than 140 countries that recognize it as a state, and there is little cause to think adding a few more would suddenly make that statehood real.

There are, of course, reasons for all the sound and fury. While Europe’s faded empires might not be great powers anymore, the UK and France do carry outsized diplomatic significance for the Levant.

Both countries are traditional allies of Israel and members of the G7, and they are two of just five states that can wield a veto at the UN Security Council. Equally important is that they were the architects of the modern Middle East and its conflicts. The borders of Iraq, Lebanon, Jordan, Palestine and Syria were all largely the products of British and French mapmakers, as they carved up this part of the collapsing Ottoman Empire between them toward the end of World War I.

In addition, the restoration of a Jewish homeland in Palestine was primarily the work of British statesmen, including then-British foreign secretary Arthur Balfour, who set out the principle in a 1917 declaration. The UK went on to run Palestine and hold the ring for Jewish immigration from 1920 to Israel’s formation in 1948.

Even so, what today’s British and French leaders are doing, beyond solving their own domestic political issues, is punishing Netanyahu. There is no doubt he deserves it: He has continued the bloodshed and destruction in Gaza long after it could be legally or morally justified, strategically explained or publicly supported. However, if he does now agree to a ceasefire, it would be despite these threats of recognition, not because of them.

 

Marc Champion is a Bloomberg Opinion columnist covering Europe, Russia and the Middle East. He was previously Istanbul bureau chief for the Wall Street Journal.

 

Article Name:Palestinian recognition is a political gesture, not a strategy

Publication:Taipei Times

Author:BY MARC CHAMPION

https://www.pressreader.com/taiwan/taipei-times/20250803/281736980515445

 

Jour de l'enterrement du Pape François.

Pierre Lellouche invité.

Analyse de Xavier Moreau après une intervention de Pierre Lellouche : Et dernière intervention qui m’a plue, c’est celle de Pierre Lellouche sur Europe 1 qui parlait des vagues de tarifs douaniers de Donald Trump et, d’aileurs Pierre Lellouche ne souhaite pas que la France ne rentre en guerre économique contre les Etats-Unis, ce qu’elle ne pourrait pas faire, mais qu’on en prenne plutôt aux GAFA, c’est-à-dire tous ces géants mondiaux, dont Donald Trump souhaiterait qu’ils participent davantage à l’essor de l’économie américaine, c’est vers eux qu’il faut se retourner pour les contraindre à payer plus d’impôts en Europe puisqu’ils fournissent les services numériques en grande quantité. La France, l’Europe ne pourrait pas fonctionner sans Google.

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Nouveau : en Reels sur Instagram @pierrelellouche.fr

Pierre Lellouche, minutes 42;20 à la fin.

Extrait le plus important.

Invité Pierre Lellouche.

17 février 2025 - RTL Soir

16 février 2025

Trois questions à Pierre Lellouche : “Le régime algérien vit de la détestation permanente de la France”

La France s’est réconciliée avec le Maroc au prix d’une fâcherie avec l’Algérie qui multiplie les provocations. Comment jugez-vous cette attitude ?

La réconciliation franco-marocaine était attendue et aurait dû arriver plus tôt. La politique de rapprochement permanent avec l'Algérie a souvent été récompensée par des escalades verbales et des provocations. Le régime algérien continue de vivre sur une rente mémorielle et d'entretenir une détestation permanente de la France.

Est-ce que vous pensez que le régime est responsable de ce qui se passe aujourd'hui avec la communauté algérienne en France ?

Oui, en partie. Le climat entretenu par le régime algérien contribue à créer des tensions au sein de la communauté. Cela alimente des ressentiments, notamment chez les jeunes générations nées en France.

Comment la France doit-elle réagir face à l’Algérie dont le régime se radicalise de plus en plus ?

Malheureusement, la relation est gelée. Le régime algérien exploite le ressentiment anti-français. Cependant, il existe des domaines où une collaboration est possible, comme la lutte contre le terrorisme, la criminalité organisée et le retour des sans-papiers. Mais les tensions rendent ces coopérations difficiles.

Pierre Lellouche déplore le manque de « stratégie » politique d’Israël

L'ancien ministre français se montre très pessimiste quant à la situation israélienne

Par Times of Israel Staff

27 novembre 2024, 18:40

Invité lundi sur le plateau de i24NEWS pour commenter la situation militaire en Israël, Pierre Lellouche, ancien secrétaire d’État chargé des Affaires européennes, a exprimé un point de vue pessimiste sur l’évolution des opérations.

« Ce qui frappe, c’est le contraste entre les succès tactiques sur le terrain et l’absence de stratégie. Le but de la guerre est politique, mais une guerre sans but est inconcevable », a-t-il affirmé.

Il a ajouté : « Après la punition des responsables de l’attaque contre Israël, quelle est la suite ? Quel est le plan ? »

Selon lui, le risque est que cette guerre se traduise par une défaite politique à moyen terme, marquée par un isolement total d’Israël, « une situation catastrophique pour la survie de l’État juif ».

"Ce qui frappe est le contraste entre les succès tactiques sur le terrain et l'absence de stratégie"

Pour l’ancien conseiller diplomatique de Jacques Chirac, cette impasse stratégique découle davantage du système politique israélien que de ses dirigeants : « Tant que la démocratie israélienne fonctionnera à la proportionnelle intégrale, il sera impossible d’avoir un gouvernement capable de prendre une décision fondamentale sur l’avenir de l’État, notamment ses frontières. Cela reste la question centrale. Sans consensus politique, Israël continuera de tourner en rond. »

— i24NEWS Français (@i24NEWS_FR) November 25, 2024

lien vers l'article : https://fr.timesofisrael.com/pierre-lellouche-deplore-le-manque-de-strategie/

Pierre Lellouche à 1.32 mn de la matinale Tocsin du 25 novembre 2025.

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📚 2024

 

Engrenages : La guerre d'Ukraine et le basculement du monde

SORTIE DU LIVRE EVENEMENT DE PIERRE LELLOUCHE le 9 OCTOBRE 2024. Aux éditions Odile Jacob

Acheter :

https://www.fnac.com/a20747864/Pierre-Lellouche-Engrenages

Sujet :  Présentation
Une formule célèbre attribuée à Rudyard Kipling veut que la première victime de la guerre soit la vérité.
Il est en effet dans la nature du “brouillard de la guerre” de se nourrir en permanence des mensonges officiels des belligérants. Ce brouillard n’aura sans doute jamais été aussi épais que dans le cas de la guerre en Ukraine et des conséquences qu’elle a entraînées, qu’elle entraîne toujours sur la stabilité de la planète. »
À la fin de la guerre froide, l’Occident avait désarmé, espérant jouir de la paix. Trente ans plus tard, il se réveille, contraint de faire face aux tentations autoritaires et au retour de guerres identitaires. En Europe, la guerre fratricide des slaves en Ukraine, provoquée par la dérive impériale et une erreur de calcul de Poutine, est aussi le résultat de trois décennies d'indifférence et d'amateurisme occidental vis-à-vis de la Russie. Elle risque aujourd'hui d'entraîner les peuples vers une catastrophe incontrôlable.
Si aucune partie ne peut l’emporter en Ukraine, ne faudra-t-il pas envisager une solution négociée ? Quel est l’intérêt de l’Europe et celui de la France à soutenir la poursuite de ce conflit, surtout si l’allié américain vient à se retirer ? et si de surcroît, les pays du Sud cessent de se ranger du côté des valeurs de l’occident contre les régimes autoritaires ?
De fait, avec cette guerre comme avec la crise de Gaza, on assiste à l’accélération d’une recomposition géopolitique globale confortant un bloc eurasiatique (Russie, Chine, Iran et Corée du Nord), déterminé à en finir avec la domination de l'Occident. Dans cette immense recomposition du monde, l'Europe, soumise à une pression migratoire venue d'Afrique, se trouve menacée de l'intérieur comme de l'extérieur, incertaine que les modèles institutionnels de l'après-guerre (Otan, UE) survivent à de tels bouleversements. L'Europe, jadis dominante, est menacée par de nouveaux prédateurs, et la France, en perte de vitesse, doit repenser d'urgence son destin.
 

 

Format
Broché
 
EAN13
9782415010461
ISBN
978-2-415-01046-1
Éditeur
Odile Jacob
Date de publication
Collection
OJ.HISTOIRE
Langue
français

 

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4 oct. 2024


Pierre Lellouche : coup de théâtre sur CNews

Par Valentin Delepaul

Pierre Lellouche, ancien ministre spécialiste des questions internationales, a marqué un coup de théâtre lors de son passage sur CNews, dans La grande interview animée par Sonia Mabrouk, ce mercredi 2 octobre 2024.

Après l'interview de Manuel Valls la veille, Sonia Mabrouk recevait Pierre Lellouche pour aborder des sujets brûlants de l'actualité internationale. Lellouche a été interrogé sur l'attaque récente de l'Iran contre Israël, dans un contexte de tensions exacerbées au Moyen-Orient. Cette attaque, impliquant le lancement de près de 200 missiles iraniens en réponse à la mort de chefs du Hezbollah et du Hamas, a fait réagir Israël qui a menacé de riposter.

Face à ces escalades militaires, Pierre Lellouche a exprimé son inquiétude quant aux conséquences potentiellement graves de cette situation. Selon lui, « ni la Russie ni la Chine n'ont condamné cette attaque iranienne, ce qui démontre que nous nous dirigeons vers un monde post-occidental. »

La mise en garde de Pierre Lellouche

L'ancien ministre a poursuivi en décrivant ce qu'il appelle les quatre cavaliers de l'Apocalypse : la Chine, la Russie, l'Iran et la Corée du Nord. Selon lui, « nous assistons à un tournant historique, où le monde occidental — représenté par les États-Unis, l'Europe, et quelques alliés en Asie — fait face à une alliance de plus en plus contrôlée par la Chine et la Russie. »

Lellouche a aussi évoqué un risque croissant d'« affrontement direct » entre Israël et l'Iran. « Depuis 1979, l’Iran est pris en otage par un régime fanatique, déterminé à éliminer Israël. Ce ne sont pas que des slogans ; c'est leur véritable objectif, ils me l’ont confirmé personnellement. »

Quelle audience pour Pierre Lellouche sur CNews ?

Cette interview a captivé l'audience. Diffusée entre 8h14 et 8h27, elle a réuni 377 000 téléspectateurs, soit 11,5 % de part d’audience chez les 4 ans et plus. CNews s'est ainsi classée deuxième chaîne nationale, et première chaîne d'information. Une belle performance d’audience, qui confirme l'intérêt du public pour les questions internationales abordées par Pierre Lellouche

Article de : https://www.toutelatele.com/pierre-lellouche-coup-de-theatre-sur-cnews-169730

3 septembre 2024 : Lire Intervention pour un article de Boulevard Voltaire.

Les LR non ciottistes, bénéficiaires innocents ou passagers clandestins du front républicain ?

L’ancien député RPR puis LR Pierre Lellouche considère d’ailleurs que LR est désormais moins un parti que la juxtaposition d’entreprises électorales individuelles utilisant la marque LR uniquement quand cela est utile, très peu par exemple lors de la dernière campagne. 

Septembre 2024 : 
Pierre Lellouche, ancien secrétaire d’État chargé des Affaires européennes et ex-député des Républicains, a été élu le 27 juin dernier à la présidence du Haut Comité Français pour la Résilience Nationale (HCFRN).

Ce comité, aussi connu sous le nom de Résilience France, joue un rôle clé en France en matière de réflexion et de veille sur les questions de sécurité nationale, en connectant les acteurs publics et privés pour renforcer la résilience de la société face aux crises. Pierre Lellouche succède à l’ancien Directeur général de la Gendarmerie nationale (DGGN), Richard Lizurey, qui devient vice-président de cette organisation.

Pierre Lellouche prendra officiellement ses fonctions en septembre, apportant son expérience et sa vision pour continuer de faire évoluer le HCFRN dans un contexte international marqué par des menaces de plus en plus complexes et hybrides.

Zoom sur : Le Haut Comité Français pour la Résilience Nationale (HCFRN), également connu sous le nom de "Résilience France", est une association loi 1901 qui agit comme une plateforme de réflexion et d'échange entre acteurs publics et privés sur les questions de sécurité nationale et de résilience. Créée en 1982 sous le nom de Haut Comité Français pour la Défense Civile (HCFDC), l'association a été fondée dans le contexte de la Guerre froide pour renforcer la protection des populations en cas de conflit en Europe. Depuis 2018, elle s'est réorientée vers la résilience nationale, englobant des activités liées à la préparation, la gestion de crise, et la continuité des activités des organisations face aux risques et menaces majeur.

Site : https://www.hcfrn.org/

La vidéo a été supprimée (une de plus)... il reste la transcription de l'intervention.

Je rappelle simplement que Léon Blum était un sioniste revendiqué, qui défendait la création de l'État d'Israël. Ainsi, quand Emmanuel Macron parle d'une alliance avec l'argent, il s'inscrit dans un contexte complexe. Il existe en effet toute une littérature sur l'antisémitisme de gauche en France, une vieille tradition. Ce que nous vivons aujourd'hui, et c'est pour cela que je soulevais plus tôt la question de l'honnêteté, c'est la convergence entre un vieil antisémitisme de gauche, qui remontait au début du siècle dernier, et un antisémitisme musulman, né après la création d'Israël dans les années 1947-48. Ces deux courants se rejoignent aujourd'hui dans notre pays. C'est pourquoi la position d'un parti de gouvernement comme le Parti Socialiste, où j'ai d'ailleurs beaucoup d'amis, me semble incompréhensible quand on m'explique qu'ils sont en train de négocier sur ce sujet. Certaines choses sont tout simplement non négociables. L'antisémitisme est un délit en France. Le Hamas est une organisation terroriste, comme c'est inscrit dans sa charte. J'ai lu cette charte. Des gouvernements sérieux considèrent le Hamas comme une organisation terroriste. Il faut arrêter de jouer avec cela, ça ne se négocie pas. Et quand j'entends dire que l'on discute, que l'on va voir ça après, je dis non, il y a des préalables à respecter.

📚 2016

Novembre 2016

Pierre Lellouche mène une tentative de destitution de François Hollande pour violations du secret défense

Pierre Lellouche, député de Paris, a été à l’initiative d'une proposition de résolution visant à destituer le président François Hollande. Il reprochait à Hollande des « violations manifestes du secret défense » liées à des confidences publiées dans le livre Un président ne devrait pas dire ça… de Gérard Davet et Fabrice Lhomme. La proposition, soutenue par 79 députés LR, a finalement été jugée irrecevable par le Bureau de l'Assemblée nationale, mettant ainsi fin à la procédure.
Info+

 

📚 2024
 

-La vidéo a été supprimée de la chaîne...
Mais enfin, c'est un sujet gravissime. L'ordre public dans ce pays est vraiment menacé. J'ai le sentiment qu'on est dans un toboggan et je me demande où ça va s'arrêter. De semaine en semaine, l'impression de perte de contrôle par le gouvernement, par les autorités, de la situation dans le pays est béante, évidente. Cela pose un problème démocratique évident, et là, Eliot a raison. Comment une société est-elle fondée ? Elle est fondée sur l'élection de gens à l'Assemblée nationale qui votent des lois et qui font en sorte que le système tienne ensemble, socialement, de façon sécuritaire et autre. Si les lois qui sont votées n'ont aucune espèce de connexion avec le réel, si les voyous sortent du commissariat dans les cinq minutes, si les tribunaux ne punissent pas parce qu'il n'y a pas de prison, s'il n'y a pas de place, il y a toujours une bonne explication pour que les types recommencent trois jours après. Ils sont en toute impunité. C'est le cas du tueur, c'est le cas de "la Mouche", la fameuse "Mouche" qui a un casier gros comme le bras. Il ne lui est jamais rien arrivé, et une fois qu'il est en prison, il continue son business en prison. La prison n'est même plus un lieu de sanction. Quand vous êtes dans un univers comme ça, oui, ça devient vraiment anxiogène pour les gens. Cela pose un problème démocratique. On ne peut pas avoir, après, un président de la République qui donne des leçons sur des partis d'extrême droite et autres en les dénonçant. Parce que c'est ça qui fait le terreau, naturellement, des gouvernements autoritaires. Car à un moment donné, les gens disent : "Bon, ça ne fonctionne plus.

 

Information complémentaire : "La Mouche" est le surnom de Mohamed Amra, un criminel français né en 1994 à Rouen. Il est connu pour son implication dans plusieurs crimes graves, dont des vols, des enlèvements, et des tentatives d'assassinat. Son casier judiciaire est très lourd, avec au moins 13 condamnations et plusieurs mises en examen.

En mai 2024, il s'évade spectaculairement lors d'une attaque contre un fourgon pénitentiaire à Incarville, en Normandie, qui a coûté la vie à deux agents pénitentiaires. Cette évasion a déclenché une vaste chasse à l'homme à travers le nord de la France. Mohamed Amra est également suspecté d'être un baron de la drogue, impliqué dans des réseaux de trafic international, notamment avec des connexions en Amérique latine.

La traque de Mohamed Amra, alias "La Mouche", se poursuit, avec une alerte rouge émise par Interpol pour sa capture​ (Wikipédia, l'encyclopédie libre) (Zonebourse).

📚 2011

 

Pierre Lellouche en Libye avec une centaine d’entreprises

20 décembre 2011​

Article du MOCI : https://www.lemoci.com/exclusif-pierre-lellouche-en-libye-avec-une-centaine-dentreprises/

Le secrétaire d’État au Commerce extérieur, Pierre Lellouche, se rendra en Libye le 20 décembre, accompagné d'une centaine d'entreprises françaises. La matinée sera consacrée à des discussions avec les ministres libyens des Finances, de l’Économie, ainsi que du Pétrole et du Gaz, respectivement Hassen Zouglam, Taher Sharkez et Abdulrahman Ben Yazza. Cette rencontre se conclura par la signature d’un protocole d’accord économique et commercial entre les deux pays. L'après-midi portera sur les besoins locaux et l’offre française dans les secteurs prioritaires définis par la Libye.

Pierre Lellouche sera entouré des représentants des groupes de travail français (onze au total, incluant la sécurité) : pour l’agroalimentaire, Ismaïl Fahmy (Soufflet) ; pour la banque et le financement, Fassi Fihri (BNP Paribas et Sahara Bank) ; pour les BTP, Alain Bonnot (Vinci) ; pour l’eau et l’environnement, Ahmad Jalaledine (Peabody GCI) ; pour l’électricité, Jean-Marie Jay (Nexans) ; pour le pétrole et le gaz, Jean-Jacques Royant (Gep) ; pour la santé, Didier Rousselle (Sanofi) ; pour les télécommunications, réseaux et télévision, Pascal Homsy (Alcatel-Lucent) ; pour le transport, Jouslin de Noray (Bolloré) ; enfin, pour l’urbanisme et l’aménagement du territoire, Thierry Melot (AMA Architecture).

Pierre Lellouche en Russie : Promouvoir l'Agroalimentaire et le Numérique pour Renforcer les Liens Commerciaux en 2011

Du 31 janvier au 1er février 2011​
Article du MOCI : https://www.lemoci.com/pierre-lellouche-en-russie-agroalimentaire-et-numerique-a-lhonneur/

L'article de MOCI détaille la visite de Pierre Lellouche, secrétaire d'État français chargé du Commerce extérieur, en Russie du 31 janvier au 1er février. Cette visite était centrée sur deux secteurs clés : l'agroalimentaire et le numérique.

Lors de son déplacement, Pierre Lellouche a rencontré des entreprises françaises et des acheteurs russes, avec une attention particulière portée au développement des exportations françaises de produits agroalimentaires en Russie. La visite s'inscrivait dans le contexte de tensions commerciales antérieures, notamment la suspension des importations russes de viande française en 2010, une mesure contre laquelle le président français Nicolas Sarkozy avait protesté. Malgré ces tensions, les exportations agroalimentaires françaises vers la Russie ont continué de croître, avec une augmentation de 25,5 % au premier semestre 2010 par rapport à l'année précédente.

Le secteur numérique a également été à l'honneur, avec une délégation de grandes entreprises françaises, telles qu'EADS, Thalès, Bouygues et Alstom, participant au salon CSTB à Moscou, le plus grand événement de l'ex-URSS consacré aux télécommunications et à la télévision numérique. Le marché russe des technologies de l'information et de la communication, évalué à 74 milliards de dollars en 2008, représente une opportunité majeure pour les entreprises françaises​.

Note : MOCI (Moniteur du Commerce International), est un média français de référence en matière de commerce international, fournissant des informations, des analyses et des ressources aux exportateurs français depuis plus de 130 ans.

📚 2010


NOVEMBRE 2010
 

Didier Borotra (à droite) avec Pierre Lellouche (à gauche), Secrétaire d’État chargé des Affaires européennes, et Gérard Larcher, Sénateur, au 11e Foro de Biarritz (forum de réflexion politique et économique), le 4 novembre 2010.
Jean-Daniel Chopin/Archives Sud Ouest

SEPTEMBRE 2010
Déclaration de M. Pierre Lellouche, secrétaire d'Etat aux affaires européennes, sur la position de la France face à la question des Roms, à Paris le 17 septembre 2010.

Extrait : Ce qui a animé mon travail depuis un an et demi dans ce ministère sur ce dossier, c'est de ne plus voir ce que l'on voit dans les rues des différentes capitales d'Europe, c'est-à-dire des petits enfants contraints de mendier, de voler, de ne pas aller à l'école et de vivre dans des conditions abominables. Toutes les bonnes volontés sont maintenant nécessaires pour sortir de cette crise par le haut, sortir des anathèmes et entrer dans l'action.

Lien vers le discours sur le site Vie-publique.fr

JUILLET 2010

Publié le : 

Le secrétaire d'Etat français aux Affaires européennes Pierre Lellouche voit dans la légitimation de l’indépendance du Kosovo par la Cour Internationale de Justice une nouvelle phase qui s’ouvre. A propos des tsiganes et des Roms, il ne souhaite pas que l’Europe soit celle de "la libre-circulation des problèmes sécuritaires".

Lien vers la vidéo : https://www.france24.com/fr/20100726-france-lellouche-kosovo-cij-roms-securite

📚 2009

01/09/2009

Mariano Rajoy rencontre le secrétaire d’État français aux Affaires européennes, Pierre Lellouche

 

source : PP.es

📚 1996

 

Légitime défense : vers une Europe en sécurité au XXIe siècle (Opinions publiques) (French Edition)

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